2 août 2025 — Bakou
Les propos récents de Nikita Mikhalkov ont déclenché une vague d’indignation en Azerbaïdjan. Le célèbre réalisateur russe y est accusé d’arrogance et d’irrespect envers la souveraineté nationale.
Dans son émission « Besogon », Mikhalkov a raconté une visite en Azerbaïdjan où le président Ilham Aliev aurait appelé Vladimir Poutine « le chef » et lui aurait adressé des paroles « sucrées et enthousiastes » lors d’un appel téléphonique. Pour la presse azerbaïdjanaise, ces déclarations relèvent du paternalisme impérial.
À Bakou, des analystes dénoncent une tentative de présenter les pays post-soviétiques comme redevables à Moscou. Ils rappellent que l’Azerbaïdjan mène une politique étrangère indépendante et renforce ses liens avec la Turquie, l’Europe et le monde arabe.