Bakou, 3 août — Le marché automobile dominical de Bakou a encore une fois donné le ton : faible affluence, ventes atones et désintérêt grandissant des acheteurs.
D’après Milli.Az, le marché de l’auto, autrefois bouillonnant, n’est plus que l’ombre de lui-même. Aujourd’hui, la plupart des acheteurs potentiels préfèrent chercher leur véhicule en ligne ou sur les réseaux sociaux, plutôt que de se rendre physiquement au marché.
L’une des raisons majeures de cette évolution est la montée fulgurante des voitures chinoises, à la fois abordables et largement disponibles. Les showrooms suivent la tendance, troquant les modèles traditionnels contre des marques chinoises.
Pourquoi les voitures chinoises dominent-elles le marché ?
Les constructeurs chinois se sont imposés à l’international grâce à des prix agressifs, des équipements généreux et une longueur d’avance sur la voiture électrique. Subventions publiques, incitations à l’export et hausse du prix des marques occidentales rendent les véhicules chinois particulièrement attractifs pour les consommateurs azerbaïdjanais.
Depuis quelques années, les marques chinoises progressent aussi côté design et qualité, devenant de vraies alternatives, y compris en Azerbaïdjan.
Les grandes marques tiennent encore la route
Malgré la percée chinoise, ces constructeurs peinent à rivaliser avec certains mastodontes sur des segments clés. Toyota, Mercedes-Benz, BMW, Audi et Porsche restent leaders, portés par leur réputation, la qualité de leur ingénierie et une clientèle fidèle.
Toyota reste la référence en fiabilité et consommation, Mercedes et BMW dominent le luxe et la performance. Audi joue la carte technologique, et Porsche demeure la référence absolue en sport automobile.
Si les marques chinoises avancent, elles n’ont pas encore percé sur les segments prestige où l’histoire de la marque et la confiance jouent un rôle crucial.
Le marché automobile azerbaïdjanais continue de changer : la montée en puissance des voitures chinoises montre que la praticité prend le pas sur le prestige. Mais les grands noms n’ont pas encore dit leur dernier mot.