Le président américain Donald Trump a annoncé que son émissaire spécial, Stephen Witkoff, se rendra en Russie les 6 ou 7 août. Les discussions devraient porter principalement sur la situation humanitaire à Gaza et la sécurité régionale.
S’adressant aux journalistes avant de quitter Bedminster, New Jersey, pour Washington le 3 août, Trump a déclaré : « Il se concentre sur la frontière — je veux dire Gaza, la distribution de nourriture. Je pense qu’il ira en Russie la semaine prochaine, mercredi ou jeudi. Ils veulent le voir, ils ont demandé une rencontre », a-t-il précisé. « On verra ce qui se passera », a-t-il ajouté.
Cette visite intervient alors que Washington accentue la pression pour une résolution pacifique de la guerre en Ukraine. Trump a répété que de nouvelles sanctions contre la Russie pourraient être imposées dès le 9 août si aucun progrès diplomatique n’est réalisé. « Mais ils semblent très bien s’en sortir pour contourner les sanctions », a-t-il noté.
Interrogé sur la possibilité pour la Russie d’échapper aux nouvelles sanctions, Trump a répondu qu’« un accord doit être trouvé pour arrêter les tueries ».
Le 14 juillet, Trump avait fixé un ultimatum de 50 jours pour un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine, menaçant d’appliquer des droits de douane à 100 % sur Moscou et ses alliés commerciaux. Le 29 juillet, frustré par l’absence d’avancées, il a réduit ce délai à 10 jours.
John Kelley, représentant adjoint des États-Unis auprès de l’ONU, a confirmé par la suite que le 8 août représente la date limite informelle fixée par l’administration pour un accord de paix.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a réagi le 30 juillet, affirmant que l’économie russe continue de fonctionner malgré les sanctions occidentales.