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Monday, November 3, 2025

Une percée à Washington transforme la perception européenne de l’Azerbaïdjan

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Analyse par Farhad Mammadov (@mneniyefm)

En marge du sommet de la Communauté politique européenne, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a tenu plusieurs rencontres de haut niveau, dont deux ont particulièrement retenu l’attention : ses entretiens avec les dirigeants de la France et des Pays-Bas.

Pendant des années, Paris comme La Haye ont adopté parmi les positions les plus hostiles à l’Azerbaïdjan en Europe. Leurs parlements ont voté des résolutions critiques, tandis que leurs gouvernements coordonnaient leurs politiques contre Bakou au sein de l’UE. Mais la déclaration conjointe signée à Washington a modifié l’image de l’Azerbaïdjan en Europe. L’initiative de la France et des Pays-Bas de rencontrer directement Aliev illustre la rapidité de cette évolution.

Comme le souligne Mammadov, l’Azerbaïdjan n’a jamais été l’initiateur des tensions, se contentant de répondre aux démarches et discours inacceptables.

Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan et l’Arménie semblent dépasser l’héritage du conflit, du moins sur le plan diplomatique extérieur. Erevan a établi des liens diplomatiques avec le Pakistan et l’Arabie saoudite et progresse dans la normalisation avec la Turquie. De son côté, Bakou s’apprête à signer une Charte de partenariat stratégique avec les États-Unis, affiche sa volonté de renforcer ses relations avec l’UE et dialogue avec la France et les Pays-Bas.

« Il reste le Luxembourg, a ironisé Mammadov, mais tôt ou tard, les chemins s’y croiseront aussi. »

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